Pourquoi Opter Pour Un Label Zero Frais Caches En Portage Salarial
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Pourquoi opter pour un label zéro frais cachés en portage salarial ?

Le portage salarial est confronté à des frais cachés, car la plupart des entreprises dissimulent les cotisations sociales sur le bulletin de paie des salariés. Pour y remédier, une association des utilisateurs du portage salarial décide de mettre en place un nouveau dispositif. Le but, c’est de lutter contre ce fait en mettant en œuvre le label zéro frais cachés. Mais de quoi s’agit-il exactement ? C’est ce qu’on va dévoiler dans cet article. Mais avant, on va passer en revue ce que c’est le portage salarial. 

Qu’est-ce que le portage salarial ?

Concrètement, le portage salarial est un contrat professionnel où plusieurs travailleurs indépendants s’arrangent pour exécuter des missions en ayant le statut de salarié. L’objectif des consultants ou des freelances est de pouvoir travailler de manière autonome, mais avec la possibilité de facturer les prestations via une société de portage salarial. Cette dernière se chargera ensuite de gérer l’administration, la finance et la juridiction de toutes les activités. 

Autrement dit, il existe une relation tripartite puisqu’il y a 3 acteurs principaux :

  • La société de portage salarial ;
  • L’entreprise ;
  • Les travailleurs indépendants.

Le processus se fait comme suit : les travailleurs indépendants recherchent et négocient les missions à réaliser. Ensuite, ils se tournent vers une société de portage salarial pour signer le contrat, que ce soit en CDD ou CDI. D’un côté, la société de portage salarial sera reliée en contrat commercial avec l’entreprise concernée. 

En fait, le portage salarial permet aux travailleurs indépendants de ne plus se soucier des démarches administratives par la société se charge de la facturation. Toutefois, cette technique rencontre quelques problèmes comme les frais cachés portage salarial. Voilà pourquoi le dispositif a été mis en place pour éviter cela.

Frais cachés : de quoi s’agit-il ?

De nombreuses personnes se posent des questions sur les frais cachés. Il s’agit des frais additionnels que l’entreprise peut insérer directement sur le bulletin de paie. Dans certains cas, on peut les glisser dans la masse salariale en utilisant le coefficient de rétrocession. 

Pourtant, c’est un contenu qui ne correspond pas du tout aux charges patronales, voire illégal. Bien sûr, les frais cachés ne font partie des pratiques isolées dans le milieu du portage salarial, sachant que le montant est compris entre 3 et 7 % du salaire. 

Ce qui empêche les salariés de se projeter vers un avenir meilleur avec son revenu dans n’importe quelle mission. En d’autres termes, le label zéro frais cachés devient indispensable pour éviter ce frein non-négligeable. Mais on ne peut pas contester le fait que le portage salarial soit concerné, surtout que le concept est de décharger les portés sur une partie des missions administratives.

Comprendre la mise en place du label zéro frais cachés

Pour garantir le processus de collaboration auprès des travailleurs indépendants, l’association présente le nouveau dispositif. Le label zéro frais cachés a pour but de contrôler la société de portage salarial par rapport aux réglementations en vigueur. 

En effet, c’est un dispositif qui permet d’avoir une transparence totale sur les différents frais de gestion. Puisque les frais cachés sont concernés, cela va de soi que le coefficient de rétrocession et le niveau de charges patronales soient pris en compte. Mais pour obtenir le label, un audit doit être réalisé en vérifiant les comptes de la société sur les deux années précédentes.  

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Lucie Wellgarde

Afin d'inciter mes lecteurs à s'intéresser au sujet, je m'efforce de présenter un assortiment varié de documents. Outre des informations sur l'alimentation et la politique asiatiques, africaines et américaines, j'aborde également la technologie et la politique.

Written by Lucie Wellgarde

Afin d'inciter mes lecteurs à s'intéresser au sujet, je m'efforce de présenter un assortiment varié de documents. Outre des informations sur l'alimentation et la politique asiatiques, africaines et américaines, j'aborde également la technologie et la politique.