Plus la taille d’une entreprise augmente, plus l’on adapte l’infrastructure réseau en y ajoutant de nouveaux outils de monitoring et de sécurité. Au fur et à mesure de cette évolution, il convient de vérifier si les investissements réalisés en ce sens ont un intérêt réel. A-t-on une véritable visibilité du réseau ? Les menaces et les risques liés au réseau sont-ils réduits ? Un ROI est-il mesurable ?
L’évaluation des risques réels du réseau est par conséquent essentielle pour prendre les bonnes décisions.
Voici 5 conseils qui permettent de déterminer le risque réseau afin de dimensionner correctement les outils de visibilité tout en évaluant le ROI.
1 – Évaluer la situation actuelle du réseau et de l’informatique
Prenons l’exemple d’une entreprise dans laquelle l’infrastructure a atteint ses limites, alors que les besoins croissants de ses clients augmentent, le tout dans un contexte où les menaces de sécurité sont à la hausse. Quels que soient les projets de transition envisagés, cette entreprise voudra trouver la solution la plus optimale possible.
Que l’on choisisse d’aller vers le cloud (public ou privé), d’adopter un modèle hybride ou de continuer d’étendre l’infrastructure existante, il est important de se poser 3 questions :
- Quels sont les risques liés à la visibilité du réseau ?
- Comment savoir si l’on a besoin d’une mise à jour de la visibilité sur l’architecture ?
- Quel type de retour peut-on attendre en réalisant cet investissement ?
Ce n’est qu’en adoptant cette démarche analytique sur les économies et sur le ROI que chaque dépense sera réalisée efficacement.
2 – Associer l’économie à l’expansion de votre business
Le développement de l’IoT et le passage au cloud ont fortement complexifié les réseaux d’entreprise. Par conséquent, leur visibilité se retrouve compromise et en complique la gestion.
Une étude récente a révélé que les entreprises subissent une perte de contrôle des données du réseau et l’attribuent au manque de visibilité. Il en ressort également que leur principale préoccupation se tourne vers l’état de la sécurité avec l’adoption du cloud. Effectivement, si le cloud permet une diminution drastique des investissements, la surveillance et la sécurisation peut en revanche accroitre les coûts d’exploitation en cas d’incident !
Pour préparer l’évolution de ses infrastructures, l’entreprise peut s’appuyer sur un calculateur de ROI qui va l’aider à la prise de décisions complexes par une simple formule
En se basant sur les caractéristiques du réseau, on peut évaluer les économies réalisées par la réduction des temps d’arrêt du réseau, accélérer l’implémentation de nouveaux équipements, et réduire les temps moyens de réparation par la réduction du temps de résolution des problèmes. Tous ces éléments aident à quantifier le RoI, tout comme d’autres bénéfices non palpables à l’image de l’agilité, des opportunités perdues, ou de la rapidité d’exécution d’une stratégie.
3 – Planifier la croissance de son infrastructure réseau
Lorsque l’on aborde les dépenses liées aux technologies de réseau, qu’il s’agisse d’outils de sécurité, d’analyse, de conformité ou simplement d’expansion du réseau, elles promettent souvent d’être plus efficace et de vous faire réaliser des économies.
Certaines seront achetées par véritable besoin, d’autre par simple « caprice », mais toutes seront alimentées au sein de la même infrastructure. Il n’est pas rare que ces ressources, qu’il s’agisse de produits ou de services, masquent des dépenses cachées qui n’apparaissent qu’à long terme.
Comment alors bien calculer ces coûts et ces complexités qui réduisent les économies d’échelle à cause d’architectures de surveillance fragmentées ?
La première étape consiste à connaitre les risques, savoir où ils se situent, et comment une architecture de visibilité rationalisée peut aider à réaliser des économies, à court et à long terme :
- Où est le risque ?
- Comment le réduire ?
- Combien la réduction du risqué permet-elle d’économiser ?
Ce prérequis conditionne toute bonne visibilité.
4 – Connaître les avantages à court et à long terme
Une fois que le risque de visibilité de son réseau est compris par l’entreprise, et qu’elle s’intéresse à quels éléments y ajouter pour le réduire, et quelles économies sont réalisables, elle peut enfin estimer correctement son ROI. Au-delà de la réduction des temps d’arrêt et des temps de dépannage, d’autres facteurs vont avoir une incidence sur l’économie de la visibilité :
- L’impact des problèmes d’évolutivité et le coût de la maintenance du système
- L’impact des zones d’ombre du réseau lors du dépannage
- L’augmentation des coûts pour gérer et maintenir des applications de supervision et de sécurité
- Un temps de reconfiguration rallongé dès l’ajout ou la modification d’un équipement réseau
- La potentielle augmentation des violations de sécurité.
Il est indispensable de reconnaître ces coûts et ces risques et s’assurer qu’ils sont comptabilisés dans le calcul de l’économie de visibilité. La sécurité est évidemment importante, mais ce sont les économies liées aux opérations quotidiennes qui auront le plus d’impact en matière d’économies, sur les changements d’infrastructure réseau.
5 – Être analytique dès le départ
Il n’est pas possible d’évaluer tel quel le ROI d’une mise à jour de la visibilité du réseau. En revanche, on peut estimer le temps nécessaire pour rentabiliser cet investissement en fonction d’un nombre déterminé de facteurs. Les spécificités liées à l’activité de l’entreprise, le nombre de collaborateurs, les différents segments de son réseau et les services cloud doivent tous être pris en compte pour estimer les zones de risque du réseau et ainsi déterminer les ajustements nécessaires. À partir de là, avec quelques détails de configuration du réseau, l’entreprise pourra estimer à la fois un ROI de mise à jour de visibilité et un nombre de jours de rentabilité.